Si les dés sont pipés au début de la partie, et que l’on en prend pas conscience de suite, ça devient compliquer de gagner.
Ce n’est pas comme au poker, on ne peut pas bluffer, et si on s’y amuse, on se fait rattraper. Si on check, ça nous revient dessus.
On peut avancer les yeux bandés comme à colin-maillard, c’est au risque de se prendre des murs en pleine face.

Tel le jeu de l’oie, on avance case après case, tout en essayant d’éviter la case prison, ou le retour à la case départ.

On peut aussi se faire bouffer tels les petits chevaux.

Souvent, on se dit, quitte ou double. On croit avoir une bonne main avec un nombre suffisant d’atouts. On annonce la couleur. Mais si on ne les joue pas correctement, on perd la main.
Aujourd’hui, je défais mon puzzle et je commence par refaire les bords (facile, hein !!). Chaque pièce a sa place. J’essaie, je mets de côté, je fais par couleur. La différence c’est que je n’ai pas l’image sous les yeux, j’y vais à tâtons.

Il arrive un jour, où on devine à quoi ressemble le puzzle.
Le puzzle de la vie est un jeu de construction au mille legos. On rencontre des figurines en porcelaine fragiles, des supers héros, des Barbie et des Ken à foison. Le train électrique s’arrête à chaque gare pour en faire descendre quelques-uns et en faire monter d’autres.
Ma voiture télécommandée m’amène sur le chemin de la vie, vers l’infini et l’au-delà.

Un jour viendra où je mettrais en place mes dernières pièces du puzzle. Chaque pièce aura trouvé sa place. J’aurais trouvé ma place, avec en main, une Quinte Flush Royal. Les faces du rubik’s cube seront complètes. Je pourrais crier carton plein !!